"C'était l'année de l'amour, c'était l'année de l'Expo", disait la chanson. Dans ces temps là, l'optimisme était de rigueur; n'allait-t'on pas mettre des hommes sur la Lune en moins de deux ans? Tous les espoirs était permis, et les projets de lignes de Métro n'échappaient pas à la règle.
Les prévisions prévoyaient que les 25 kilomètres de lignes de métro de 1967 passeraient à 40 km en 1972, 71 km en 1977, pour culminer à 112 km en 1982.
Nous aurions été gratifiés d'un réseau de métro comportant neuf lignes, au maillage qui ne peut empêcher de faire penser que le réseau d'autobus complémentaire serait probablement beaucoup plus maigre qu'il ne l'est présentement...
Le plan ci-dessus a été réalisé avec de l'information contenue sur la reproduction d'un plan du projet final. Le plan ne se rendant pas en banlieue, les extensions à Laval, Dorval et Lachine ont été supposées. Nulle part il n'est fait mention que la technologie soit pneumatique ou fer-sur-fer, ni si certains tronçons circuleraient à l'extérieur.
Les couleurs et les numéros de lignes figurant sur ce plan ne sont pas nécéssairement ceux qui furent prévus par les services responsables; les noms des terminus ont été établis selon le nom des quartiers où ils devaient être situés ou des rues à proximité desdits terminus.
La ligne 3 ne figure pas sur ce plan. Il est à supposer qu'une des lignes subséquentes aurait reçu le numéro 3.
Il est intéressant de noter que le plan de transport ne mentionne pas l'utilisation des lignes ferroviaires existantes, hormis dans un court paragraphe où il est mentionné la possibilité de créer un « Réseau Express Régional » desservant les villes périphériques de Sainte-Agathe, Joliette et Saint-Hyacinthe.
La carte en haut de cette page a été sélectionnée par le Centre Canadien d'Architecture pour faire partie de leur exposition « Montréal voit grand, portrait d'une ville qui fut considérée comme le prototype de la ville de demain », en 2004.
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