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Rail et
transports urbains |
Le Canard Déraillé |
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Ensuite, nous longeons la voie dOrlyval au son des sarcasmes des passagers de lautorail. Les ricanements redoublent dintensité lorsque nous croisons une de ces célèbres rame du métro sans conducteur et sans passagers. Un peu plus loin, le «cor de chasse» est ignoré de lautorail, mais pas des passagers, et finalement, de caténaire en aiguillage, nous parvenons à la gare aux marchandises dAusterlitz, et rebroussons chemin pour traverser la Seine par le Pont National. |
Le sinistère
des Finances en vedette. ![]() |
L´entrée
de la gare souterraine bée devant nous ![]() |
Arrivée en compagnie
dun TGV ![]() |
La descente à Bercy se fait en douceur, et nous roulons gentiment vers la Gare de Lyon. La gueule béante de la gare souterraine semble vouloir nous engloutir, mais laiguillage en ayant décidé autrement, nous arrivons en surface en même temps quune rame TGV... |
Redépart. A la sortie du tunnel, arrêt photo. Lautorail retourne à laiguillage, puis revient nous prendre. Dautres belles photos. Prochain arrêt, Maison-Blanche. Plutôt étriqué et encaissé. De joyeux lurons samusent à nous suivre avec un jouet qui ne provient pas de la Samaritaine: un chariot pour le transport des rails leur sert de trottinette... |
On continue après
les Gobelins![]() |
On se promène...![]() |
Un paysage hautement
panoramique: les immeubles parisiens, vu de l'Anneau Magique...![]() |
Il reste encore quelques
petits bouts de villages, à Paris...![]() |
... mais les immeubles
poussent quant-même partout.![]() |
La gare de Vaugirard |
La station de Vaugirard est inusitée: des courts de tennis la bordent de part et dautre; même que la cabane abritant les vestiaires-douches est bâtie sur les quais! Quelques photographes mitraillent une cabine téléphonique dun modèle désuet, et les autres envahissent les improbables jardins bordant la voie et les court de tennis. Pour ma part, je vais observer les parisiens vaquant à leurs affaires du viaduc passant sur la rue de Vaugirard. Une fois repartis, le passage près de lembranchement des ateliers du métro ne passe pas inaperçu, car à peu près tout le monde se lève pour admirer cette voie, qui, pour le moment, est inoccupée. Ensuite, nous longeons lancienne voie dessai dAramis, où gisent des vestiges qui seront probablement interprétés par les archéologues qui découvriront ce site dans 8000 ans soit comme étant un ensemble de signes astronomiques destinés à calculer la précession des équinoxes, soit comme étant un moyen de se prémunir des effets de la diminution de la libido chez les dieux... Nous quittons la Petite Ceinture par lembranchement du boulevard Victor. Après quelques hésitations mises à profit par une ou deux personnes pour nous quitter, nous obtenons le signal pour nous engager en IPCS sur la ligne C du RER. Comme nous navons pas toute laprès-midi, nous nous ruons vers Issy-Plaine à plus de 80 km/h. Mais lirrégularité de notre circulation est vite corrigée par le franchissement dun aiguillage. Nous passons donc au nez et à la barbe des détenteurs de Cartes Orange. Les plus jeunes et les plus récents arrivés ne savent pas quoi penser, mais les plus vieux sourient en reconnaissant le véhicule qui vient de déboucher devant eux. Juste avant darriver à Porchefontaine, où nous passons de la ligne C à la ligne de Montparnasse, nous sommes dépassés par une rame réversible pleine de banlieusards éberlués qui se tapent sur lépaule «dis, tas vu ce quil y a sur lautre voie?»... Mais hélas, la vue de laffiche «Versailles Chantiers» nous rappelle cruellement que les meilleures choses ont une fin. Le groupe original reprend sa place dans lautorail, tandis que le nôtre ségaille un peu tristement. Je viens dachever ce qui est, je crois, parmi une des plus belles randonnées en train qui puisse se faire. Et peut-être aussi la dernière, car lavenir de la Petite Ceinture sud nest pas décrit par des augures positifs. Monsieur G. me propose de me ramener en auto à Paris. Jaccepte, car je suis curieux de faire le chemin autrement quen train. Viroflay, Chaville sont englouties goulûment par la bagnole, et un petit détour par le Parc de Saint-Cloud me permet de jouir dune vue sur Paris inusitée. Nous prenons lapéritif chez un de ses amis dont lappartement est fort bien orienté : on y voit passer les MI-79 de la ligne de Sceaux... Nous terminons la journée à examiner de près le CNIT, lArche de la Défense et le prolongement de la ligne 1 du métro. Rentré chez Stéphane, je mets au point mon emploi du temps pour la fin de semaine grâce au machin qui horripilait tellement le Bon Vieux Général De Gaulle : le téléphone. |
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